C’est dans un contexte toujours marqué par une forte incertitude que les composantes et les services préparent la rentrée de septembre. « Raisonnable et responsable : le scénario qui a notre préférence, c’est celui privilégiant l’accueil en présentiel. C’est important pour tous et encore plus pour les nouveaux arrivants », souligne Alexandra Knaebel, vice-présidente Formation et parcours de réussite. Une attention particulière est aussi portée à la sensibilisation aux gestes barrières et à la vaccination des étudiants.
Plan Ours : pour la deuxième année consécutive, c’est ainsi que se nomme le « plan de bataille » pour l’organisation de l’université pour la rentrée à Strasbourg (ce que signifie l’acronyme).
« La gouvernance, les composantes et les services, en lien avec le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), avons travaillé à plusieurs scenarii à suivre en fonction de l’évolution de la situation sanitaire », explique Alexandra Knaebel, vice-présidente Formation et parcours de réussite. Sur le même modèle que l’année dernière, le déroulement privilégié est celui du présentiel : pré-rentrée le 1er septembre, début des enseignements le 6, tenue des villages (des services, solidaire et des associations étudiantes) sur les campus Esplanade et d’Illkirch. Les inscriptions, quant à elles, se déroulent très majoritairement par voie électronique. L’accent est également mis sur la communication numérique (série Galères viking, vidéos de présentation de l’université).
Une ligne conforme à celle prônée par le ministère, « mais c’est surtout le scénario qui nous semble le plus réaliste, à la fois raisonnable et responsable, compte tenu des informations dont nous disposons à date ».
Des solutions de « repli » sont bien entendu envisagées, dans le cas d’un regain de vigueur de l’épidémie, y compris pendant l’été. « Les composantes et les enseignants ont montré leur capacité à s’adapter, en basculant vers le distanciel ou l’hybridation. Si l’enseignement hybride est techniquement possible, la plupart des collègues considèrent cette modalité d’enseignement compliquée et peu satisfaisante. Une rentrée en distanciel serait bien sûr le pire scénario. Il est important que les primo-arrivants – pas uniquement les néo-bacheliers, mais aussi les étudiants intégrant les masters, et même les L2, L3, licences pro, etc. – puissent créer une relation pédagogique avec leurs enseignants, découvrir leur nouvel environnement et s’acculturer à la vie universitaire ».